Le minimalisme, un mode de vie sur-mesure? Cet article fait partie d’une série autour de la charge mentale, la fatigue et le minimalisme. Bien que je ne me considère pas comme minimaliste, j’emprunte cette voie petit à petit depuis bientôt 8 ans et c’est clairement un game changer ! Bonne lecture
À quels critères répond le minimalisme ? Comment je suis devenue minimaliste ?
Bienvenu dans mon minimalisme sur mesure. Encore une journée de folie et quel plaisir de rentrer chez soi et d’être bien. D’être satisfait de chaque objet sur lequel notre regard se pose.
Le minimalisme est un courant né dans les années 60 en réaction à la société de consommation. Il prône un retour à l’essentiel, l’épure, la fonctionnalité. Célèbre pour son « less is more »dont l’architecte Mies van der Rohe en est un fervent défenseur.
Le minimalisme selon moi ? Une maison propre et ordonnée, et même quand elle ne l’est pas, le ménage est très rapide. Pourquoi ? Car il n’y a pas de surfaces pleines de bibelots ou ni de meubles pour y entasser des choses dessus et dedans. Non, être minimaliste n’est pas vivre que de blanc immaculé
C’est la raison pour laquelle, j’admets volontiers que la surface n’est pas si grande comparée à celle connue par nos grand-mères, aussi pour moi, il est tout autant important qu’elle ne soit pas encombrée.
Mon cheminement vers le minimalisme
En admettant qu’il fut un temps, c’était un peu le bazar ; dans ma maison et dans ma tête !
- Des armoires débordantes à point que le linge propre devait attendre qu’il y ait assez de linge sale pour être rangé
- Un lot de piles désuet à jeter
- Des portes qui grinçaient, mais ne trouvant pas la petite bombe de graisse dans l’accumulation de « petits objets pour bricolage » je me contentais de m’irriter à chaque ouverture et fermeture de porte.
- La lunette des toilettes qui se faisait la malle dès qu’on l’effleurait
- Des assiettes ébréchées…
Lu comme ça, ça fait peur non ? Et pourtant je n’étais pas candidate à l’émission « c’est du propre » loin de là.
Puis j’ai lu un jour que les lieux de vie ont une âme, que son intérieur reflète l’état d’esprit de ses habitants, que l’écosystème influe sur ses habitants et vice versa…
Alors Rome ne s’étant pas faite en 1 jour, la méthode #konmari est passée par là avec le livre La Magie du rangement. Pas la méthode de pliage vu et revu sur les réseaux, mais celle de désencombrement Ainsi qu’un déménagement. Le tout complété par L’art de la simplicité de Dominique Loreau.
Simplicité et sérénité sont les maîtres-mots du minimalisme. C’est à mon sens un véritable mode de vie et un allié de poids face à notre charge mentale grandissante. Je t’en parle dans cet article :
Comment rendre sa vie légère et simple quand on a une charge mentale XXL
Il n'y a pas de petites choses dans le minimalisme
Jusqu’à maintenant, toutes les petites choses citées avant ne faisaient qu’encombrer mon esprit, alourdir ma to-do-list quotidienne. Il est indéniable que chaque grincement était comme un pique invisible agressant ma tranquillité. Puis, on en parle du stress de casser la lunette des toilettes à s’en retrouver le cul par terre?!
Toutes ces petites choses qui sont comme des petits appels de phares de la maison. Et pour cause, je n’y étais jamais. Dès que l’occasion se présentait, je sortais. Trop longtemps dans mon chez-moi, je déprimais.
Depuis, les petites réparations ont été faites, les objets cassés, ne fonctionnant plus, ne servant plus, jetés, recyclés ou donnés. Les vêtements, les chaussures, produits de beautés triés. Soit 8 sacs-poubelles de 100 l dans un 40m2.
Alors non, mon intérieur n’est pas tout blanc, bien au contraire. Il est coloré de vert, de bleu, de bois, de rouge. Il vit. Il me ressource et m’apaise.
Ma pièce préférée ? Mon bureau : lumineux à souhait, je m’y sens comme dans un cocon (tu as un aperçu de Ma Happy Place sur Instagram)
D’ailleurs, je m’apprête à faire une 2de fois un désencombrement façon Marie Kondo 2 ans après notre déménagement Paris – Réunion. Je t’en parlerais en newsletter ou dans un prochain article. Et toujours le livre à l’appui ! Chaque lecture appose un éclairage différent
100 objets maximum pour être minimaliste, un mythe ?
En supposant que j’entende cet argument pour les personnes ayant besoin de repères dans le cheminement vers le minimalisme.
Je pourrais concevoir de vivre avec unique 100 objets (dans l’hypothèse d’être célibataire et sans enfant) mais pas dans l’immédiat.
En réalité, tu l’auras compris ; j’ai bien plus que 100 objets. Pas mal de sandales, des livres que j’aime relire, assez de couverts pour recevoir. Chaque objet me plait, est en état de fonctionner, me sert régulièrement, me procure de la joie quand je le vois. Ça, c’est mon minimalisme à moi.
Et toi, plutôt minimalisme ou au contraire ? Quelle est ta pièce préférée ? Dis le mois en commentaire.
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A propos de l’auteur
Bonjour, je suis Sophie
Après un burn-out, j’ai plaqué ma vie parisienne « parfaite » pour me reconnecter à mes valeurs profondes et devenir Naturopathe.
J’aide les femmes réunionnaises dans la gestion du stress et à sortir de l’épuisement, du stress et du burn-out, dans le respect de leur histoire
je te transmets mon savoir en séance et en ateliers pour que tu puisse reprendre ton autonomie sur ton bien-être
Tu veux en savoir plus sur moi ? Je t’invite à lire la page Qui suis-je.